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Considérations inactuelles sur le sprinkler
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Sprinkler et écriture automatique
Un exercice d'écriture
automatique dont le but est l'expérimentation solipsiste d'un exercice
linguisitque bien connu, rendu célèbre par le mouveement surréaliste
(Breton et Soupault en tête). Autant celui-ci n'est pas sans attraits
dans le domaine de la pure littérature, autant il peut apparaître
saugrenu dans le domaine du sprinkler ou plus généralement de la
protection incendie.
Le sprinkler évoque immédiatement pour le néophyte l'arrosage, la
pluie, le refroidissement salvateurs. Pour le boutiquier, le dégât des
eaux, le déluge de Noë, la catastrophe, à moins que par le jeu des
assurances il puisse se débarrasser d'invendus, auquel cas c'est une
véritable providence qui se matérialise.
Aucune considération métaphysique cependant dans ce système
d'extinction automatique qui mérite de véritables développement dans la
littérature théologique ou mystique.
Sprinkler et mystique
Parlant de mystique, certains prescripteurs considèrent leurs standards
comme parole d'Evangile, ce qui a tendance à frustrer le maître
d'ouvrage, qui a le sentiment de porter seul le prix de l'orthodoxie.
L'orthodoxie sprinkler n'étant pas la même que celle des
préventionnistes du SDIS, on a droit à des querelles de chapelles sur
l'effet du sprikler versus celui du désenfumage, le sprinkleur ayant
une fâcheuse tendance à déstratifier les fumées.Le brouillard d'eau a
lui aussi fait les frais de cette querelle byzantine, avec procès à la
clé.
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